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En toute inquietude
[ Jean-Luc Piraux ]
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De « Faut y aller ! » à « En toute inquiétude

Puisant dans le réel sa source d’inspiration, Jean-Luc Piraux créait en 2008 le solo « Faut y aller », portrait doux-amer de Marie, une vénérable petite dame digne de la résistance du Larzac : elle connaît les secrets de la terre, sourit aux oiseaux et livre ses oeufs à vélo – on imagine qu’elle a bien 80 ans, et on admire autant la force de ses jarrets que celle de ses convictions. Sans militance, mais avec une coquinerie parfaitement maîtrisée, Jean-Luc Piraux a forgé en Marie un tendre alter ego fictionnel, dont la philosophie de décroissance ou de « déconsommation » vaut bien un manifeste.

Quatre ans plus tard, après une tournée qui lui a fait visiter tous les coins de notre Communauté, Marie a garé son vélo. Jean-Luc Piraux quitte la campagne sans l’oublier vraiment. Jeté dans la jungle moderne, le personnage central de son nouveau solo, « En toute inquiétude », interroge lui aussi le rythme qu’imposent nos vies actuelles. Papa décentré, père qui se perd, Séraphin se cogne et se blesse en essayant de suivre la cadence. Marie rayonnait. Séraphin peine. Mais on retrouve une même tendresse dans l’élan d’écriture – une tendresse soutenue cette fois par le fait que Séraphin est directement inspiré par le père de Jean-Luc, et qu’il y a dans ce processus de fiction une notion évidente, bien qu’implicite, d’amour et de pardon.


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